La première fois que je suis allé au cinéma, c'était pour voir Teen Wolf à Brecon
Teen Wolf et Karate Kid 2 sont deux films qui ont marqué mon enfance. Mes amis et moi faisions semblant to tourner les remakes de Fist of Fury ou Big Trouble in Little China. J'avais envie de devenir acteur - je voulais être Jackie Chan ou Bruce Lee.
Quand j'ai quitté l'université, j'ai eu la folle idée d'aller à Hollywood
Au lieu de cela, j'ai fini par faire un travail de bureau à Cardiff où je produisais des CD-ROM éducatifs. Mais je tournais aussi quelques vidéos personnelles, et mon patron me soutenait énormément dans mes ambitions de devenir réalisateur - me permettant de prendre quelques mois de congé pour pouvoir réaliser mon premier long métrage autofinancé.
Je me suis inspiré de ma propre expérience lors du tournage de Merantau
Le film parle d'un jeune homme qui quitte son pays pour exercer son métier à Jakarta et se faire un nom. Il parlait avec émotion de son frère, qui lui manquait, et je me suis inspiré de cela, car mon frère et moi avons toujours entretenu une relation très étroite.
Nous avons tourné la majorité du film Le Bon Apôtre à Margam Park – un domaine rural qui est plutôt calme et tranquille
Nous avons tourné une scène avec un gigantesque crucifix en feu - un montage vraiment impressionnant. Nous faisions des essais pyrotechniques à la lumière du jour et au moment où nous mettions le feu au crucifix, un groupe d’écoliers est arrivé sur le chemin qui passait par là. Cela a dû être une révélation pour eux !
Travailler sur Le Bon Apôtre avec l’acteur légendaire gallois Michael Sheen était incroyable
Il jouit d'une énorme réputation dans l'industrie cinématographique galloise. Il a tout donné avec son implication dans Le Bon Apôtre. Il a participé au projet avec ses notes et a amélioré le scénario : il l'a rendu plus riche et a ajouté d’autres couches. Il a apporté énormément de connaissances et d'expérience. Pour moi, en tant que cinéaste, qui apprend son métier, projet par projet, cela a été inestimable.
Gareth EvansNous avons des montagnes, des vallées et des collines incroyables, ainsi qu'une magnifique région côtière."
Au pays de Galles, il y a un vrai buzz créatif
Je considère le pays de Galles comme une terre d'opportunités sans fin, avec des studios de production de plus en plus importants et de plus en plus accessibles à tous. Je vois tellement d'opportunités maintenant pour les jeunes cinéastes de pouvoir raconter leur histoire ici. Nous avons des montagnes, des vallées et des collines incroyables, ainsi qu'une magnifique région côtière. Nous avons également d'excellents paysages urbains, avec trois grandes villes sur lesquelles nous pouvons compter pour servir de décor. Nous avons beaucoup à notre disposition. C'est quelque chose que [le producteur du Bon Apôtre], Ed Talfan et moi-même, essayons vraiment de soutenir: donner une vraie impulsion à l’industrie cinématographique du pays de Galles. Nous nourrissons l'espoir que, plus tard, nous pourrons peut-être permettre à un jeune diplômé de l'une des universités du pays de Galles de voler de ses propres ailes et de réaliser son premier long métrage.
Je suis toujours reconnaissant à l'Indonésie, mais je suis chez moi pour de bon maintenant
L'Indonésie a été une période merveilleuse pour moi et ma femme. Il y avait une gentillesse et une amitié inhérentes chez les gens. Peu importe où vous vous trouviez, que vous soyez dans une grande ville animée ou dans l'une des villes les plus rurales. Et je ressens exactement la même chaleur et le même sentiment chaque fois que je reviens au pays de Galles. J'ai eu la grande chance de pouvoir faire des films à travers la planète, mais une partie de moi-même a toujours voulu revenir et faire quelque chose au Royaume-Uni - et plus précisément au pays de Galles.